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Historique

Fondée en 1971, l’Association des physiciens et ingénieurs biomédicaux du Québec (APIBQ) est une association professionnelle qui regroupe des ingénieurs, des physiciens et autres professionnels oeuvrant dans le domaine de la santé.

À la suite du succès des congrès des dernières années, notamment au niveau des revenus générés, le nouvel exécutif de l’APIBQ amorce son mandat dans des conditions très favorables. Le conseil retouche l’écriture de la mission et l’accompagne d’énoncés d’axes de développement et d’objectifs stratégiques, nommément :

  • Consolider le réseautage entre les membres ;
  • Valoriser et faire rayonner la profession ;
  • Soutenir le développement professionnel des membres ;
  • Diffuser des produits de connaissances scientifiques.

Pour la première fois de son histoire, l’APIBQ adopte un budget annuel permettant entre autres de déployer un plan d’action soutenant les objectifs stratégiques. Notamment, l’APIBQ met en place un programme de bourses pour ses membres afin de favoriser la certification en génie clinique, la certification en mammographie ainsi que des bourses d’études pour les membres étudiants. De plus, l’APIBQ retient les services professionnels d’une firme-conseil en gestion d’association pour l’appuyer dans ses objectifs de développement.

L’APIBQ fête ses 50 années d’existence en 2022-2023 et un comité responsable d’organiser les festivités se met en œuvre dans le but de promouvoir l’Association. La rédaction d’un historique de l’Association depuis ses débuts ainsi que l’histoire du génie biomédical au Québec est confiée à un groupe de rédaction.

La pandémie de la COVID-19 se déclare en mars 2020 et l’APIBQ exerce un virage important dans l’utilisation de la visioconférence qui se démocratise.

Les congrès et la formation continue prennent la forme de webinaire. La pratique du génie biomédical se transforme avec l’adoption répandue du télétravail combiné à la visioconférence.

L’Assemblée générale qui a élu ce président s’était aussi prononcée sur des enjeux à traiter en priorité :

  • Un plan de communication/marketing ;
  • Un comité de révision des statuts et règlements ;
  • Une collaboration avec l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ).

À cet effet, un colloque au CHU Sainte-Justine en 2017 a été hautement commandité.

Des invitations mutuelles de représentants aux événements organisés par l’ATGBM et l’APIBQ sont réitérées.

La visioconférence progresse et favorise un rapprochement intensifié avec l’AFIB. La position de l’ingénieur biomédical du Québec est présentée par le président à la Société Marocaine d’ingénierie Hospitalière, à la suite d’une invitation de cette société.

La révision des statuts s’exprime particulièrement dans la reconnaissance des programmes universitaires et des conditions requises pour adhérer les rangs de l’Association.

CMBES et APIBQ ont un accord de réciprocité faisant en sorte que les frais d’inscription comme membre sont à la moitié de la cotisation standard pour accéder à la 2e association.

Dans la poursuite de la consolidation, la mission de l’Association est reformulée :


« L’APIBQ, à titre d’association professionnelle, a pour mission de promouvoir la profession, le réseautage et la formation de ses membres en favorisant le développement et la diffusion des connaissances de même que l’utilisation des meilleures pratiques en lien avec les technologies de la santé et cela au bénéfice de la population. »


La mise en chantier de quelques dossiers prioritaires fait l’objet d’une proposition à l’assemblée générale de 2013 et donne le ton de cette présidence :

  • Collaboration avec l’American College of Clinical Engineering (ACCE) ou le CMBES en lien avec une certification en génie clinique pour le Québec ;
  • Collaboration avec l’OIQ en lien avec le projet de loi sur les ingénieurs ;
  • Attentes et satisfaction des membres sur le processus des achats regroupés ;
  • Participation à la rédaction d’une bonne pratique d’activité connexe sur l’achat des dispositifs médicaux en collaboration avec Gilbert Farges de Compiègne (France). Des outils complémentaires paraissent sur le site web ;
  • Développement de volets d’expertise au sein de l’Association.

Outre l’implication de physiciens dans la tournée provinciale des tomodensitomètres, l’APIBQ participe à la rédaction d’un « Module de contrôle de qualité et de radioprotection en tomodensitométrie » publié par le CECR (Centre d’expertise clinique en radioprotection), lequel cesse ses activités en juin 2014.

Un congrès conjoint CMBES/APIBQ est tenu en juin 2013.

Les liens tissés avec l’AFIB se poursuivent et s’intensifient.

Des représentations ont été faites auprès de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et un colloque a été organisé pour donner un élan à la promotion du génie clinique. Cette présidence a travaillé sur la consolidation des structures de l’Association :

  • Le site web fait peau neuve une nouvelle fois et les bases de données sont mises à jour ;
  • Les thèmes des congrès-colloques-symposium sont planifiés pour quelques années ;
  • Nouvelles mises à jour de la terminologie ;
  • Suivi des formations au baccalauréat et à la maîtrise ;
  • Une nouvelle édition du guide des bonnes pratiques voit le jour. Une présentation est faite aux étudiants à la maîtrise en génie biomédical ;
  • Participation à la tournée provinciale du CECR (Centre d’expertise clinique en radioprotection) ;
  • Suivi des normes de sécurité électrique continuellement en évolution ;
  • Promotion du code d’éthique. 

L’activité relative aux bonnes pratiques influence la définition de normes au niveau du Conseil d’agrément canadien. Une participation avec l’Université de Compiègne, en la personne de Gilbert Farges, notre premier contact français sur ce sujet, se manifeste à la suite de son invitation à participer à une version du guide dédiée à l’international.

L’APIBQ a siégé sur le comité national sur les achats regroupés, puis a participé à organiser et à présenter lors du dernier Colloque SanTech.

Deux regroupements favorisant les échanges ont eu lieu en cours d’année.

Le développement de la relève en génie biomédical a été une préoccupation de ces années. Le président a été présent au sein du COCEP (Comité d’évaluation du programme de baccalauréat en génie biomédical de l’École Polytechnique), où il a été appelé à siéger en présence d’autres collègues du milieu, permettant ainsi à l’APIBQ de présenter des recommandations quant au contenu du Baccalauréat qui demeurait en développement et quant à la transformation de la maîtrise en génie clinique de la Faculté de médecine.

En continuité avec les mandats précédents, une subvention est obtenue de la Direction de la santé publique pour la réalisation d’une étude nationale de dosimétrie sur les examens de tomodensitométrie et le rapport final est déposé le 21 mai 2009. La création du CECR (Centre d’expertise clinique en radioprotection) a poursuivi des travaux sur les doses en tomodensitométrie en entreprenant une tournée provinciale des installations. Le CECR a aussi reçu le mandat de superviser l’application du Code de sécurité 35 dans les établissements du Québec. L’APIBQ est représenté au sein du comité directeur du CECR.

Une représentation de l’APIBQ s’exprime aussi au comité de coordination et de suivi — Programme d’investissements en haute technologie du ministère de la Santé et des services sociaux. Le bon déroulement des processus d’achats est considéré. D’autres enjeux sont également considérés :

  • L’augmentation importante des mandats d’intention par rapport aux mandats d’acquisition,
  • La difficulté croissante à recruter des spécialistes pour les portions technique et clinique des dossiers
  • L’équité sur la répartition des frais de gestion entre les établissements qui participent aux appels d’offres.

Les règlements internes de l’APIBQ ont fait l’objet de quelques révisions au fil des années. Une version à jour est adoptée à l’assemblée générale du 11 juin 2010.

Un colloque sur la qualité et les bonnes pratiques en génie biomédical avait eu lieu le 13 juin 2006 et sur cette lancée, une collaboration se dessine avec le CMBES (Canadian Medical and Biological Engineering Society) pour l’élaboration d’une norme canadienne de bonnes pratiques en génie biomédical. Les échanges avec le CMBES conduisent à l’organisation d’un congrès conjoint en 2008.

Un séminaire sur la dosimétrie en tomodensitométrie est tenu le 23 mars 2007. Une version préliminaire de l’étude des doses en CT multicoupes a été déposée au MSSS et elle est fort bien accueillie. Dans son premier rapport de 2008, Normand Nadon constate :


« … la tomodensitométrie représente maintenant 52 % du total de l’exposition générée par l’ensemble des rayonnements ionisants utilisés à des fins médicales. … Un processus d’optimisation des protocoles techniques relatifs à ces examens doit être engagé le plus tôt possible si l’on veut réduire les doses inutiles reçues par les patients et ainsi minimiser les risques d’incidence de cancers dans la population… » (Étude des doses en tomodensitométrie, APIBQ, 2008, ISBN : 978-2-9811231-1-4 [PDF])


Le sujet qui n’est pas pris à la légère se poursuivra pendant quelques années et donnera naissance au Centre d’expertise clinique en radioprotection sous la direction de Renald Lemieux.

Les sujets chauds débattus pendant cette présidence sont :

  • L’équité de la rémunération des membres
  • La planification de la main-d’œuvre
  • Les achats massifs d’équipements médicaux
  • Le déploiement RID/PACS provincial par les RUIS avec le support d’Inforoute Santé du Canada
  • Les programmes sous-gradués en génie biomédical des universités québécoises.

Cette présidence a été principalement marquée par le souci de formation et d’échanges au moyen de symposium et séminaires, et par la collaboration avec les ingénieurs français, en particulier sur la notion des meilleures pratiques.

Un colloque a été tenu le 14 janvier 2005 sur le thème de la gestion de la technologie biomédicale. À cette occasion, un guide des pratiques exemplaires en génie biomédical est annoncé. La collaboration avec l’AFIB s’intensifie et les deux organisations s’invitent respectivement à leur congrès annuel. Gilbert Farges de l’université de Compiègne fait connaître ses travaux sur les bonnes pratiques et un comité de dix membres se met en place pour faire une adaptation québécoise du document français. Un an plus tard, des outils s’aiguisent pour implanter les bonnes pratiques dans les établissements.

Le 9 juin 2005, un séminaire en contrôle de qualité pour la mammographie numérisée est organisé, et est suivi le 10 juin d’un congrès avec l’AGIRS (Association des Gestionnaires en Informatique du Réseau de la Santé) sous le thème de « La convergence des technologies biomédicales et des technologies de l’information ».

Le 19 janvier 2006, la maintenance biomédicale complète la trilogie de colloques sur la technologie biomédicale. En sus, un séminaire sur la ventilation volumétrique s’est tenu en juin 2006, suivi d’une nouvelle formation en mammographie.

Déjà, on entrevoit que les doses de rayonnement ionisant en tomographie CT

 multicoupes s’avèreront un enjeu significatif et une journée thématique sur le sujet est en préparation.

Le « Manuel de contrôle de qualité pour la mammographie et la biopsie guidée par stéréotaxie, Volume 2 Physicien médical » voit le jour et l’Association reçoit des félicitations pour sa très grande contribution à la mise en place du Programme québécois de dépistage du cancer du sein. Une plaque acheminée par le ministère à l’APIBQ reconnaît les membres de l’Association pour l’excellence du travail accompli. Merci à Richard Tremblay, le principal instigateur de ces travaux.

  L’ACNOR (Association canadienne de normalisation) modernise ses outils d’accès aux normes à l’aide d’un site web plus performant. Le Canada intègre de plus en plus les normes de la CE (Communauté européenne), ce qui force le comité de sécurité électrique à réviser son manuel éponyme. La refonte prévoit une première partie traitant des équipements médicaux spécialisés et une deuxième partie consacrée aux réseaux informatiques.

Les achats regroupés deviennent un sujet de plus en plus épineux et soulèvent des échanges passionnés. Des échanges épistolaires avec le ministère de la Santé et services sociaux ont cours. Des enjeux sont soulevés : budgets d’installation, formation technique, choix d’équipements, expertise biomédicale de l’APIBQ, survie de certaines firmes dans le marché. Un comité ad hoc sur ce thème est créé en 2003.

La refonte complète du manuel de contrôle de qualité en mammographie est amorcée.

La planification de la main-d’œuvre et les conditions de travail des ingénieurs biomédicaux occupent encore l’actualité. L’APIBQ n’est pas autorisée ni reconnue pour discuter avec les représentants du MSSS et du Conseil du Trésor des relations de travail des ingénieurs biomédicaux. Les critères d’homogénéité et d’uniformité ne sont pas satisfaits. Il est
convenu que l’AHQ présenterait une demande au ministère dans le but de réaliser une
étude de relativité salariale pour les ingénieurs biomédicaux. L’AHQ consulte ses DRH à cet effet pour valider la problématique identifiée. La poursuite de cette démarche pourrait effectivement conduire à une reconnaissance par le MSSS et le Conseil du Trésor d’une nouvelle description liée au titre d’emploi 1205 — Ingénieur biomédical.

La terminologie s’harmonise avec celle de SIGARSS (Système d’information de Gestion des actifs du réseau de la santé et des services sociaux). Une firme québécoise œuvrant dans la gestion d’équipements utilise cette terminologie pour son logiciel commercial. Des efforts sont consentis pour que son utilisation se répande dans les organismes publics et privés.

Les physiciens de radiothérapie et d’imagerie des établissements (code d’emploi 1205) ayant quitté l’APIBQ, les questions de conditions salariales et d’équité sont exacerbées. Le MSSS invite l’Association à participer à un comité sur la planification de la main-d’œuvre pour les postes d’ingénieurs biomédicaux dans le réseau de la santé. Les travaux conduisent à des gains substantiels, mais l’inhomogénéité des fonctions, des diplômes et des rôles rend les pourparlers fort compliqués.

Un projet ministériel d’inventaire des immeubles et des équipements médicaux se concrétise. L’objectif est de maintenir à jour un inventaire en rapport avec l’organisation et la programmation des services. L’utilisation du logiciel développé au GBM Montérégie est prévue. La nomenclature de l’APIBQ développée par le comité de terminologie sera utilisée.

Une subvention de 124 000 $ est obtenue pour poursuivre l’édition du volume de contrôle de la qualité en mammographie et y inclure une composante numérique.

Un manuel de contrôle de qualité en mammographie devient urgent dans le contexte de la mise en place du programme de dépistage du cancer du sein. Dans un délai très court, l’APIBQ produit ce document qui servira de base à l’édition d’un volume ministériel du même nom en 2006 : « Manuel de contrôle de la qualité, Volume 2 — Physicien biomédical ». Les membres habiletés à faire des évaluations des installations en mammographie doivent être certifiés par le Collège Canadien des Physiciens en Médecine (CCPM).

Un accord tacite entre APIBQ et CCPM survient pour assurer un bon niveau d’expertise sans qu’il y ait  rupture de service.

Le remplacement des stérilisateurs au CFC-oxyde d’éthylène par des équipements utilisant d’autres technologies soulève de l’intérêt, mais aussi des inquiétudes. L’APIBQ est aux premières loges dans les hôpitaux.

L’électrochirurgie devient un sujet d’importance avec la montée de la laparoscopie. Un manuel sur cette technologie est déposé au moment du congrès tenu sur le sujet afin de répondre aux besoins des chirurgiens, infirmières et techniciens biomédicaux.

Alain Lapointe et le président sortant Jean-Maurice Douesnard ont clarifié avec l’Ordre des ingénieurs du Québec, en octobre 1996, la situation bipolaire de l’Association comprenant ingénieurs et physiciens.


… rien dans la loi sur les ingénieurs ne peut restreindre les activités des physiciens…  


À l’assemblée générale de 1997, un code d’éthique est déposé. Un comité d’éthique existait depuis la création de l’Association et veillait à ce que les activités des membres soient professionnelles. Ce comité était aussi disponible pour recevoir et analyser d’éventuelles plaintes. Le nouveau Code d’éthique est basé sur des valeurs fondamentales qui font consensus et fait opposition à un code de déontologie qui base l’éthique sur la qualité des actions et des gestes particuliers de la vie professionnelle. Le Code édité sous un format attrayant est en vigueur depuis.

Cette présidence vit en 1998 un moment critique dans la vie d’une association. En effet, un schisme survient entre physiciens cliniques et ingénieurs biomédicaux. Les physiciens cliniques calibrent les équipements de traitement par radiation et participent aux plans de traitement ayant ainsi un effet direct sur les patients en radiothérapie. L’Association québécoise des physiciens médicaux cliniques (AQPMC) est créée et entraîne hors de l’APIBQ les physiciens d’imagerie et radiooncologie. Les physiciens de radioprotection et d’imagerie œuvrant dans le secteur privé demeurent dans l’Association.

Alain Lapointe termine son 2e mandat avec l’effervescence du bogue de l’an 2000. Un comité ad hoc a été formé en 1998, il est présidé par Jean-Maurice Douesnard. Le ministère à Québec organise un plan de communication et un plan d’urgence. Des inventaires spécifiques aux équipements porteurs de dates sont colligés. Philippe Moss est identifié par le MSSS pour piloter une partie de l’opération. Le GBM Montérégie valide les données d’équipements dans de nombreux hôpitaux. Des salles de contrôle, sur le coup de minuit, sont à l’affut dans les grands hôpitaux et des gestionnaires vivent le changement de millénaire dans l’attente d’une quelconque anomalie et sont prêts à réagir. Des données sont échangées en temps réel entre les hôpitaux et une table centrale ministérielle de coordination. La catastrophe annoncée fait plouc, aucun accident. Nous voilà saufs au 21e siècle. Le bogue de l’an 2000 aura été l’occasion de moderniser une quantité importante d’équipements informatiques désuets du réseau de la santé.

Un colloque s’est tenu en début de juin 1992 sur le thème de l’acquisition des technologies et l’Association a fait parvenir aux membres un « Mémoire d’orientation concernant l’approvisionnement en commun ». Un sujet qui avancera doucement et dont on parlera abondamment pendant les prochaines décennies.

On voit poindre l’intérêt pour la mammographie à la suite de la recommandation du Conseil d’évaluation des technologies de la santé (CETS) en faveur d’un programme de dépistage du cancer du sein chez les femmes de 50 à 69 ans. La qualité de l’image ayant été exprimée comme un prérequis essentiel, le comité de radioprotection s’assure d’occuper une place déterminante dans les activités de contrôle de la qualité et d’évaluation des systèmes.

Les téléphones cellulaires deviennent de plus en plus présents chez les employés, patients et visiteurs. Les ondes utilisées par ces téléphones suscitent des inquiétudes quant aux interférences pouvant affecter le bon fonctionnement de certains appareils médicaux. Un comité de « sécurité des rayonnements ionisants » se préoccupe de la situation. Une prise de position est soumise au conseil d’administration à sa réunion de mars 1996.

Le comité consultatif de la radioprotection à la CCEA (Commission de contrôle de l’énergie atomique du Canada) compte parmi ses membres deux physiciens de l’APIBQ (Louis Renaud et Ervin Podgorsak).

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) reçoit le mandat du MSSS de s’assurer des évaluations des centres privés de radiologie et de recommander l’émission de permis. Une physicienne (Francine Dinelle) occupe un poste stratégique au LSPQ et des comités consultatifs sont formés, au sein desquels des membres de l’APIBQ sont invités à participer.

La protection de la couche d’ozone s’invite dans les préoccupations relatives à l’utilisation des gaz anesthésiants. Le comité des gaz médicaux émet des avis et révise les normes s’y affairant. Un séminaire est organisé par l’APIBQ sur la stérilisation le 26 octobre 1994 et un autre sur l’anesthésie et la ventilation le 21 mars 1995.

La révision du manuel de sécurité électrique a été complétée en 1993, mais aussitôt des modifications au code annoncent une révision nécessaire dans quelques années.

Au moment de quitter la présidence, Jean-Maurice qualifie sa dernière année comme une année de consolidation. Les rapports avec l’Association Française des Ingénieurs Biomédicaux (AFIB) sont établis.

Depuis le 4 juin 1996, l’APIBQ dispose de son propre site Internet, apibq.org, qui deviendra éventuellement apibq.ca.

Les séminaires ont connu un franc succès et une entente est survenue avec l’ATGBM (Association des techniciens en génie biomédical) pour que les membres des deux associations puissent participer à ces activités aux mêmes tarifs.

La terminologie prend de l’importance et l’ECRI (Emergency Care Research Institute) invite l’APIBQ et l’AFIB (Association Française des Ingénieurs Biomédicaux) à une collaboration pour la traduction de la nomenclature ECRI.

Pendant les années de la présidence de Jean-Maurice Douesnard, à l’initiative de Denis Derome, un petit journal sans prétention diffuse des informations pertinentes sur les sujets d’actualité, les délibérations du conseil d’administration et propose un coin pour les membres. Le « Moniteur » s’essouffle après 4 numéros. Dommage.

L’APIBQ se donne une adresse permanente.

C.P. 1043 Succ. A, Montréal, Québec, H3C 2W9

Des liens se tissent avec d’autres associations, notamment avec l’Association québécoise des fabricants de l’industrie médicale (AQFIM) et l’Association des techniciens en génie biomédical (ATGBM). Des firmes de l’industrie médicale participent à notre journée scientifique annuelle.

La journée scientifique de 1990 est conduite sur le thème de « la sécurité dans l’utilisation des lasers ». Un comité des rayonnements non ionisants est formé et un nouveau manuel de sécurité sort de presse : « Applications médicales du laser ; Guide de sécurité d’utilisation ».

Le manuel d’inspection des salles de radiologie fait peau neuve avec une réédition comportant des ajouts aptes à couvrir les équipements du secteur public aussi bien que du secteur privé. Le nouveau titre se lit : « Évaluation de radioprotection. Performances des équipements radiologiques (critères minimaux) ».

Un comité conjoint, APIBQ et ARQ (Association des radiologistes du Québec), discute des exigences minimales cliniques et des exigences minimales techniques associées afin de parfaire l’évaluation des salles de radiographie du point de vue de la radioprotection.

À la suite d’une 16e édition du code de l’électricité du Québec, la révision du manuel de sécurité électrique de l’APIBQ est amorcée.

L’APIBQ franchit le cap des 100 membres actifs. Les dossiers font état de 113 membres provenant de 54 établissements et organismes.

Dans son discours de clôture de l’assemblée générale de 1992, le président Philippe Moss sentait déjà la brise chaude d’une centralisation des décisions en matière d’acquisition des équipements médicaux :


… si le MSSS centralise et contrôle à outrance la technologie médicale, il est vrai que certains de nos rôles et responsabilités seront amenés à être modifiés, mais nous en conserverons la majorité et de nouveaux apparaîtront, dont celui de se porter à la défense des besoins spécifiques de nos établissements… (P.Moss 1992)


Le premier répertoire des membres est publié sous forme de bottin, et acheminé à environ 60 groupes et associations.

La visibilité de l’APIBQ a été le leitmotiv de la première année de cette présidence avec des efforts de rapprochements avec l’ACNOR, le bureau des inspections des centres hospitaliers ainsi que l’Association Nationale des ingénieurs des centres hospitaliers publics en France.

Une version anglaise du guide de contrôle de qualité a aussi été publiée.

La Société canadienne-française de radiologie a réservé un accueil chaleureux aux participants, membres de l’APIBQ, sur le thème de l’angiographie numérique. Le congrès 1986 de l’APIBQ s’est juxtaposé à celui de l’Association canadienne de radioprotection récemment fondée.

Un recueil de données radiologiques est publié pour venir en aide aux membres qui évaluent la radioprotection.

Le manuel de sécurité électrique voit le jour à l’automne 1986 lors d’un colloque où sont invités les administrateurs de services auxiliaires ainsi que les firmes d’ingénieurs-conseils. À partir de juin 1987, l’APIBQ est présente à titre de membre régulier sur les sous-comités de l’ACNOR :

  • Sous-comité sur les équipements électromédicaux ; chargé de réviser la norme C22.2 no 125.
  • Sous-comité sur les appareils émetteurs de rayonnements ionisants ; chargé de réviser la norme C22.2 no 114.
  • Sous-comité sur l’utilisation de l’électricité dans les aires de soins ; chargé de réviser la norme Z32.2.

Le 20 mai 1986, l’APIBQ dépose un mémoire à la commission Rochon : « La Technologie et le système de santé du Québec ». Roger Jacob et Louis Renaud s’associent avec quelques collaborateurs de l’Association et en signent la rédaction. En conclusion :

« … les technologies médicales vont continuer d’être une source de pression considérable sur notre système de santé, à cause de leurs bénéfices, mais aussi à cause des problèmes occasionnés par leur utilisation. On peut comprendre le besoin de rationaliser l’utilisation et évaluer l’efficacité et l’efficience de ces technologies dans un objectif d’optimiser les ressources consacrées aux soins de santé… »

Le comité des gaz médicaux a colligé les bases de la sécurité relatives à l’utilisation de ces substances et publie un manuel intitulé « Sécurité dans l’utilisation des gaz médicaux ».

Les physiciens médicaux du Canada se regroupent sous une nouvelle association : Organisation canadienne des physiciens médicaux (OCMP).

La réunion du 28 mai 1982 est tenue sous l’appellation APIBQ, le nom et statut ayant été approuvé en avril 1982 par le ministre. Le sigle dont les discussions et travaux avaient commencé sous la présidence précédente se conclut et l’image de l’APIBQ prend la forme qui est devenue permanente. Ci-joint l’esquisse initiale commentée par l’auteur Jean Bélair alors au Service de l’illustration médicale de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.

Un manuel traitant de la radioprotection générale dans les hôpitaux est proposé par les comités respectifs de radioprotection rayons X et isotopes : « Usage des radiations ionisantes en milieu hospitalier ».

Un symposium a été tenu sur le contrôle de la qualité en radiologie diagnostique à la suite de la publication officielle du Manuel de radioprotection et d’un Manuel de Contrôle de qualité en radiologie. En collaboration avec l’OTRQ, le symposium est répété à Québec le 1er juin 1984.

À la réunion du 4 juin 1984 apparaît la nécessité de rédiger un guide pratique où seraient résumées les principales normes de sécurité électrique, tant au niveau de l’équipement médical spécialisé qu’au niveau des aires de séjour des patients. Cette orientation découlait du revers subit par les ingénieurs biomédicaux œuvrant en milieu hospitalier, à qui on ne reconnaissait pas les habiletés à mener les tests électriques décrits par l’ACNOR, visant l’approbation spéciale des équipements électro-médicaux, approbation qui s’accompagne d’un auto-collant décerné par le Bureau des Examinateurs Électriciens.

Des contacts sont établis pour des participations au congrès de la Société canadienne-française de radiologie ainsi qu’une participation à la rédaction de deux guides en santé au travail initiés par l’ASSTSAS (Association pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales).

Le président, à sa dernière assemblée générale, exprime le souhait d’une participation plus équilibrée avec le secteur anglophone et une plus grande collaboration avec nos collègues du milieu universitaire.

Bien que ce soit dans les intentions depuis quelques années, la journée de l’assemblée générale du 29 mai 1981 est partagée entre des présentations scientifiques et une réunion d’affaires.

La radioprotection retient encore l’attention à la suite de la volonté des technologues en radiologie de constituer un carnet de doses pour les patients, ce à quoi l’APICHQ s’oppose mettant en doute la valeur scientifique et le côté pratique du carnet.

L’Association est invitée par le Bureau de normalisation à commenter un projet de normes relatives aux gaz médicaux.

Le projet d’un sigle distinctif pour l’Association est démarré ainsi que la publication d’un bottin des membres dans lequel on retrouverait aussi un code d’éthique.

Un protocole minimal de vérification des laboratoires privés de radiologie a été proposé, des discussions ont eu lieu avec le président de l’Ordre des dentistes lors d’une rencontre et dans la correspondance qui s’en suivit, quant aux modalités de vérifications dans les cliniques dentaires.

Les travaux du groupe constitué de l’APICHQ, du MAS et du ministère du Travail sont bien amorcés et l’élaboration d’un code provincial régissant les installations électriques dans les établissements de santé se poursuit.

Le protocole d’entente quant aux contrats d’engagement, avec l’AHPQ, vient à échéance le 30 juin 1980 et une reconduction est demandée dans l’attente que le MAS et le syndicat des professionnels du ministère arrivent à un règlement. La défense d’un membre congédié de son établissement renforce la notion du protocole d’entente.

Un comité de radioprotection, volet isotopes, voit le jour.

Monique Aubry-Frize fut la première femme au poste de présidente de l’Association, après 50 ans aucune autre femme n’a accédé à cette fonction. Elle est aussi la première ingénieure biomédicale à avoir exercé au Québec. Elle participe aux négociations salariales qui ont permis de rejoindre le salaire des autres scientifiques du milieu de la santé.

Elle organise, du 12 au 21 septembre 1977, avec Robert Demers, Robert Jacob et Jean-Yvon Leclaire, une mission sur l’organisation des services de génie biomédical et de biophysique en Angleterre. Le rapport de mission conclut : « Plusieurs éléments positifs du système de santé britannique relatifs au génie biomédical et à la biophysique ont été notés au cours de la mission :

  • L’importante contribution des ingénieurs biomédicaux et des physiciens médicaux au système de santé britannique. Les services dispensés sont de nature scientifique et technique (recherche, développement, assistance clinique…) et de type soutien à la gestion de l’équipement médical (choix, achat, entretien, utilisation…) ;
  • La diffusion et la mise en application des normes de sécurité dans le domaine des appareils médicaux ;
  • La mise sur pied de programmes d’évaluation des appareils médicaux ;
  • … »

« Une application immédiate des résultats de cette mission au contexte québécois se fera dans le cadre des études sur la gestion de l’équipement médical spécialisé que mène le Service de génie biomédical et de biophysique du Ministère des Affaires sociales. » (Rapport de mission, sept 1977).

Pendant la présidence de Monique Frize, un comité ad hoc évalue la pertinence d’une certification québécoise.

La direction du Génie biomédical du MAS (ministère des Affaires sociales) propose de consulter l’APICHQ ainsi que le ministère du Travail pour établir un code provincial régissant les installations électriques dans les établissements de santé. L’Association mandate le comité de sécurité électrique pour établir les relations nécessaires en rapport avec ces interlocuteurs, visant ainsi à l’élaboration d’un code de sécurité électrique.

Un projet de règlement sur les laboratoires de radiologie diagnostique étant apparu au ministère, le comité de radioprotection a fait des recommandations de modifications à ces règlements. L’assemblée confie alors au comité de préparer un protocole de vérification.

Une entente salariale est finalisée avec le ministère des Affaires sociales lors de l’acceptation du régime de rémunération et de classification des physiciens et ingénieurs biomédicaux copié sur celui des biochimistes et bactériologistes.

 Un comité de relations professionnelles est créé avec deux groupes ciblés : a) la direction générale de l’équipement du Ministère et b) l’AHPQ (Association des Hôpitaux de la province de Québec).

À l’assemblée générale du 19 juin 1974, l’APHQ accueille dans ses rangs des ingénieurs biomédicaux comme le permettait d’ailleurs la charte de l’Association dès sa formation. En juillet de la même année, l’APHQ compte 14 physiciens des radiations, 7 ingénieurs biomédicaux et 3 biophysiciens.

Le 25 avril 1975, à la demande des ingénieurs membres, et avec l’appui grandement favorable de tous les autres membres, un comité est formé afin d’entreprendre les démarches pour que le nom et le statut de l’Association soient modifiés de façon à refléter davantage la nouvelle réalité d’une association élargie.

Le 28 novembre 1975, les candidatures de 9 futurs membres sont acceptées parmi lesquelles figurent 6 ingénieurs biomédicaux et 3 physiciens.

Le 8 mai 1976, le nouveau nom proposé pour l’Association, de même que des statuts refondus sont présentés à l’assemblée annuelle des membres par le comité formé à cet effet. Ce nouveau nom se lit comme suit : « Association des physiciens et ingénieurs biomédicaux des Centres Hospitaliers du Québec » (APICHQ). Ces modifications ayant été acceptées par une forte majorité, le texte de loi sera amendé.

Déjà des interactions avec le Conseil du Trésor étaient démarrées pour négocier les échelles salariales. L’assemblée souhaitait aussi déjà que des réunions scientifiques se tiennent lors des assemblées générales. Le souhait du président sortant était, pour l’année à venir, de démarrer la rédaction d’un code d’éthique et de


... maintenir un front uni en ce qui regarde notre présence et notre rôle en milieu hospitalier, tout en respectant la diversité des spécialités de nos membres. » (JPB).


Le 21 avril 1973, l’APHQ est reconnue comme    « syndicat professionnel ». Cette reconnaissance est publiée le 31 mars 1973 dans la Gazette officielle du Québec. L’Association compte alors 19 membres.

Le 4 avril 1973, à la suite d’un arrêté en conseil, toute personne exerçant des activités de physicien en milieu hospitalier est officiellement reconnue à titre de « professionnel de la santé ».

Le 19 juin 1973, l’arrêté en conseil précédent est modifié, et l’expression : « toute personne exerçant des activités de physicien » est remplacée par l’expression : « Les membres en règle de l’Association des Physiciens d’Hôpitaux du Québec (APHQ) ».

À l’assemblée de juin 1973, le secrétaire d’alors, Gilles Martel, rapporte des dépenses de 71,52 $ pour le président et 25,80 $ pour le secrétaire, dépenses acceptées par l’assemblée, il va sans dire.

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